Au sein du Commandement de la Cyberdéfense (COMCYBER), le pôle cybersécurité assure un grand nombre de missions. Leurs priorités sont d’assurer la cyberprotection des Armées et de participer à la Lutte Informatique Défensive (LID). L’une ne va pas sans l’autre : sans bonne protection, pas de bonne défense, et vice-versa. Dans un contexte de menaces en expansion dans le cyberespace, lumière sur ce pôle qui grandit à vue d’œil. Le Lieutenant-Colonel Thomas, chef du bureau Sécurité des Systèmes d’Information (SSI), partage son expérience.
Pour postuler, suivez ce lien vers l'annonce !
Pouvez-vous présenter votre parcours ?
Ma carrière a commencé à Saint-Cyr en tant qu’officier. Engagé dans les transmissions, j'ai servi dans les forces spéciales, puis au sein de la brigade de renseignement, avant de passer le concours de l’école de guerre. Assez vite, le cyber est apparu comme un débouché intéressant. C’est pourquoi j’ai suivi une formation complémentaire dans ce domaine : un mastère spécialisé en cybersécurité. Avec cette nouvelle spécialisation, on m’a attribué un poste au sein du pôle cybersécurité du COMCYBER. Pour résumer, une première partie de ma carrière est tournée vers les renseignements et une seconde vers les systèmes d’information et de communication.
Appréciez-vous travailler au Commandement de la cyberdéfense ?
Ce qui me plait, c’est de travailler dans un organe à la fois très opérationnel et au contact de l’échelon stratégique. Nous avons une mission de pilotage et d’animation des armées, directions et services et des relations directes avec l’échelon ministériel. D’une part, nous participons à la cyberdéfense du pays, un domaine en plein essor, avec des missions que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. D’autre part, nous traitons de thématiques qui supposent une vision large des problématiques. Notre pôle est au sommet de la chaîne SSI et LID. Nos décisions sont parfois de niveau stratégique. C’est particulièrement enrichissant ! Par exemple, nous sommes responsables de l’évolution réglementaire pour les armées.
Compte tenu de mon parcours dans l’armée de Terre, il est aussi très intéressant pour moi de découvrir l’environnement interarmées. Au COMCYBER, nous sommes aussi bien avec des terriens, des aviateurs, des marins que des civils.
Et vous recrutez ?
En effet, nous recherchons un officier commissionné pour participer à l’accroissement du pôle cybersécurité ! Nous proposons un poste qui sera axé sur la cyberprotection des armées – même si notre nouvel arrivant pourra travailler sur des sujets de lutte informatique défensive. Il est important que cette personne dispose d’une expérience dans la Sécurité des Systèmes d’Information (SSI). Nous attendons quelqu’un qui sera capable de travailler sur de la gouvernance, tout en étant au fait des pratiques. Avoir un bon relationnel est un atout ! Il ne faut pas avoir peur de piloter des groupes de travail et d’animer la chaîne SSI – voire la chaîne LID. Nous recherchons une personne polyvalente qui a envie d'apprendre à connaitre le domaine cyber, et particulièrement la SSI. Cette personne devra surtout faire preuve de curiosité. Le cyber est un domaine en évolution. Il y a un grand nombre de sujets sur la table sur lesquels nous devons nous former.
Un message pour les futurs candidats ?
Je dirais qu’il ne faut pas avoir peur de postuler. Il est normal de ne pas tout savoir et notre pôle le sait très bien ! La personne qui nous rejoindra sera accompagnée, et dans les domaines dans lesquels elle aura des lacunes, nous la ferons monter en compétence. Il ne faut pas s’inquiéter de ce côté-là. Nous proposons un encadrement et un suivi adapté à chacun. L’ambiance de travail est très agréable au sein du pôle cybersécurité. Les relations humaines sont importantes pour nous. Durant ces deux ans, cet aspect a beaucoup compté pour moi. Nous formons une bonne équipe, il y a de la bienveillance entre collègues comme avec nos chefs. C’est vraiment notre point fort !
Enfin, le statut militaire ne doit pas être un frein. Le profil d’officier commissionné permet d’être recruté à un grade et à un échelon, en fonction du niveau de qualification, de l'expérience professionnelle détenue et du niveau d'emploi. La « solde » ou le niveau de rémunération y correspond. En définitif, c’est un bénéfice pour être au plus près de l’opérationnel. Et vous pouvez aussi bien venir d’une institution publique que d’une entreprise privée. Alors à vos CV