Notifs, vocaux, tags à outrance... Ces 12 trucs qui rendent zinzin sur Slack
26 jun 2024
5 min
Slack est l’une des messageries internes les plus populaires en entreprise. Si en théorie et en pratique l’utilisation est simple, il y a parfois des mauvaises habitudes de nos collègues (ou les nôtres) qui persistent et finissent par nous agacer. Voici une liste non exhaustive de toutes ces choses qui peuvent rendre cette messagerie insupportable…
1. Les @ici au mauvais endroit ou tout simplement inutiles
Le tag nominatif est fort utile pour les grands événements, les réunions, les arrivées ou les départs, voire lorsqu’arrive l’heure heureuse de l’afterwork. Mais il devient un brin irritant lorsqu’on se retrouve tagué sur un message qui ne nous concerne même pas. L’équivalent d’un grand « Salut à tous » lancé en plein open space accueilli par l’indifférence générale et des regards mi dubitatifs, mi gênés. Pire encore que cette innocente erreur : ces collègues qui taguent toute l’entreprise alors que leur message ne concerne que deux personnes. Quand l’égocentrisme de certains parasite notre concentration (on exagère à peine).
2. Les messages en deux temps, ou le « hey hanging »
Vous connaissez ce collègue qui vous écrit en vous disant : « hey, ça va ? » puis vous laisse en suspens pendant de longues minutes, voire plusieurs heures ? Ces messages en deux temps sans contexte ont tendance à nous agripper à la conversation tel à notre oreiller au réveil le matin. Mais, ce suspens et le stress associé auraient pu être évités si le message précisait le contexte sans se contenter de la salutation. Écrivez tout en une fois, s’il vous plaît, nous ne sommes pas sur Tinder.
3. Stop aux « mailsages » !
A contrario de ce collègue qui met fort fort longtemps à finir son message, il y a celui qui écrit des mails… mais dans la messagerie interne (des mailsages ?) Rien de grave, direz-vous. Pourtant, ces messages qui prennent toute la place sur l’écran sont souvent jonchés d’infos capitales et finissent par se perdre dans le flot de la conversation sans que vous ne puissiez jamais les retrouver quand vous en avez vraiment besoin ! L’abus. Pour les messages solennels et importants, mieux vaut envoyer un vrai mail.
4. Le Niagara des messages
Ce
sont
les
plus
fatigants.
Cette manière de communiquer consiste à « spammer » son interlocuteur de petits bouts de messages, et de découper sa phrase mot par mot pour obtenir son attention. C’est l’équivalent en langage adulte de l’interminable « MAMANNN !!! Je… Je… Je voudrais… que que… » d’un enfant de 4 ans pour montrer à sa mère qu’il sait faire une roue dans l’herbe (même pas droite en plus). Alors, comme pour les messages en deux temps : on vous voit, on va vous répondre, patientez s’il vous plaît. En cas d’urgence, notifiez-le au tout début de votre message et pensez à le structurer en avance, ça sera tout aussi clair. Comme ça, tout le monde est gagnant : de notre côté, ça évite de recevoir 500 notifications, et de celui du collègue relou, de recevoir une ordonnance restrictive.
5. Les vocaux de la Castafiore
Pour les vocaux, il y a plusieurs équipes. Il y a ceux qui aiment en recevoir et en faire, ceux qui n’aiment ni en recevoir ni en faire, et enfin ceux qui adorent en faire, même si tout le monde leur répète que c’est insupportable. Pour un oui ou pour un non, votre tympan se retrouve enlacé par la douce voix mélodieuse (ou pas) de ce collègue vous rappelant chacune des tâches que vous avez à faire dans la journée. Alors, à toutes ces bonnes âmes qui veulent nous faire partager leur vibrato : quelques mots valent mieux que mille bafouillages auditifs. Et pour ceux qui adorent recevoir des vocaux, n’hésitez pas à aller écouter un podcast, mais par pitié, épargnez nous !
6. Les bubulles ! Les bubulles !
On sait tous que le silence des open spaces est précieux, mais malheureusement trop souvent brisé par le son sec de trois petites bulles sonores. Vous l’aurez deviné, il s’agit bien des sonneries Slack. En plus de nous interrompre dans notre concentration, elles peuvent aussi favoriser le stress. En effet, ce son répété plusieurs fois par jour dans les oreilles rendrait fou le Dalaï-Lama. De quoi créer un réflexe pavlovien ? Alors, pour le bien-être de tous, on fait comme au cinéma et on met son appareil en mode silencieux.
7. Vers les canaux et au-delà !
Si vous connaissez Discord, vous savez à quel point les canaux se créent facilement. Sur Slack, c’est un peu pareil. En fonction du nombre de personnes qui composent la boîte et du nombre de départements qui existe, ils se reproduisent comme des lapins. Censés servir tous plus ou moins à quelque chose (récolter des fonds pour la cagnotte de Pierre ou bosser sur un projet spécifique), en revanche il y en a un ou deux qui sont questionnables (typiquement celui où vos collègues partagent des photos de leurs animaux, celui-ci reste un mystère). Si cette cadence infernale ne fait pas augmenter notre empreinte carbone, elle continue de nous aspirer l’âme tel des détraqueurs. Alors, entre les messages qui ne nous concernent pas, les notifications à outrance et surtout la liste de discussions, plus longue même que One Piece (c’est pour dire), on en a ras la casquette.
8. Si la honte avait un nom…
Si la honte avait un nom, ça serait probablement le votre quand vous quittez un canal et que, vous le savez : votre nom s’est certainement affiché en gros et gras dans la discussion : « John / Jane Doe à quitté le canal #CagnottePot2Départ2Didier ». C’est à ce moment-là que monte en vous l’envie de se cacher dans un trou de souris pour ne plus jamais en sortir. Relativisons, il n’y a pas de honte à quitter un canal qui ne nous concerne pas, mais quand il s’agit d’un pot de départ ou d’une histoire de cagnotte, ça prend une toute autre dimension…
9. Des pastilles (pas à la menthe) en veux-tu en voilà !
Vous voyez ces pastilles qui apparaissent sur le côté des canaux pour indiquer que vous avez reçu un message ? Indispensables pour signaler que quelqu’un souhaite communiquer avec nous. Par contre, multipliez le nombre de pastilles par le nombre de canaux et on se retrouve avec un flot d’informations en continu, pire que sur CNews et qui nous donne des sueurs de stress dès qu’on ouvre Slack. Et le cauchemar s’épaissit lorsque vous revenez de vos vacances d’été… On ne sait plus où donner de la tête
10. Les discussions longuées
Les canaux d’équipe, au premier abord c’est chouette, mais la cerise sur le vase c’est quand deux personnes du groupe se répondent mutuellement, puis commencent une discussion à deux qui aurait pu largement se faire en messages privés. Autant, la notification de départ était justifiée, autant les 120 autres qui transforment votre téléphone en womanizer de poche et votre ordinateur en boîte à son, alors s’il vous plaît faites appel à vos messages privés.
11. La roulette Russe de l’horloge
Nous sommes dimanche et il est 17h34, vous vous connectez à votre ordinateur pro pour lancer un petit film et découvrez par malheur que votre collègue Sylvain « en ligne il y a 38 minutes » a envoyé un message la veille à 23h (gros samedi soir !) pour livrer les stats du mois. Reminder : n’hésitez pas à lui suggérer de poser des congés quand vous le croiserez au bureau.
12. Bravo, vous êtes sur Internet
Comme si tout cela ne suffisait pas, s’ajoutent à cette cacophonie les notifications des applications externes qui sont reliées à Slack (Monday, Trello, et tutti quanti) qui vous mettent des coups de pressions quotidiens et parasitent notre outils de travail comme le pollen au printemps sur les allergiques.
Article rédigé par Marguerite Valiere et édité par Gabrielle Predko ; photo de Thomas Decamps.
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