Commissaires des Armées
Valeurs
Recherche de la performance combinant efficacité et efficience dans les domaines à fort enjeu opérationnel et économique :
expertise, pragmatisme et réactivité.
Sens du service, caractérisé par une culture du soutien et de la résilience :
des hommes et des femmes en adaptation permanente, quelles que soient les conditions.
Éthique en réponse à l’attente de probité et de droiture indissociable de l’image d’un corps d’administrateurs publics :
exemplarité.
Engagement au profit de la mission, marque de l’officier, pour atteindre les objectifs fixés malgré les épreuves et la difficulté :
disponibilité en tout lieu et en tout temps, capacité de commander et de manager.
Formation
Quelle que soit leur voie de recrutement (sur concours, sur offres d’emplois ou bourses d’études), les commissaires des armées effectuent une formation.
La formation, rémunérée et professionnalisante, est assurée par l’École des commissaires des armées (ECA), implantée à Salon-de-Provence. Elle forme les futurs combattants du soutien, en leur inculquant les codes militaires et les fondamentaux du métier de commissaire des armées. La durée de la formation diffère selon la voie de recrutement :
- Commissaire de carrière (concours) : 2 ans
- Officier sous contrat (CDD 4 ans) : 3 mois
- Volontaire aspirant commissaire (CDD 1 an) : 3 à 5 semaines
- Commissaire de réserve : 5 jours
En savoir plus :
Projections opérationnelles
Les commissaires des armées participent directement aux opérations et au soutien des armées dans le cadre de missions, raison d'être de leur statut. Elles peuvent être plus ou moins longues, en France, outre-mer ou à l'étrange, et demandent une disponibilité 24h/24, 7j/7 le temps de la mission.
En moyenne, un commissaire des armées sera projeté 2 à 3 fois au cours de sa carrière.
En 2021, le corps a connu 129 projections opérationnelles.
Présentation
Le corps des commissaires des armées est un corps d’officiers administrateurs dont la mission est d’assurer le soutien des armées aussi bien sur le territoire national qu’en opérations extérieures.
Des guerres du 14e siècle aux conflits du 21e siècle, les commissaires assurent leur mission de soutien des combattants en s’adaptant à leurs besoins et aux évolutions technologiques, juridiques et sociétales.
Les commissaires opèrent aujourd’hui au sein des fonctions supports : rémunération, restauration, conseil juridique, habillement et autres équipements du combattant, mobilité et transports, gestion hospitalière, achats-marchés, finances, audit et pilotage, gestion de projet...
Ils sont au service de différents employeurs : l’Armée de terre, la Marine nationale, l’Armée de l’air et de l’espace, le Service de santé des armées, la Direction générale de l’armement et le Service du commissariat des armées. Le corps participe directement aux engagements opérationnels.
Ce qu'ils recherchent
Les commissaires des armées sont diplômés d'universités de droit ou d'économie, d'IEP, d'IAE, d'écoles de commerce ou d'ingénieur.
Quatre valeurs, tournées vers la finalité opérationnelle, sont le creuset de l'identité du corps :
- le sens du service, caractérisé par la culture du soutien et la résilience ;
- la recherche de la performance, combinant efficacité et efficience ;
- l'engagement au profit de la mission, malgré les épreuves et la difficulté ;
- l'éthique, en réponse à l'attente d'exemplarité indissociable de l'image d'un corps d'officiers administrateurs.
Leur point commun ? Le souhait d'exercer leur métier au sein de l'institution militaire, au service des armées, sous un statut leur permettant de vivre des aventures au travers de missions embarquées, d'opérations extérieures et d'affectations en outre-mer ou à l'étranger !
Bon à savoir
Le corps des commissaires des armées vous offre :
- une formation rémunérée et qualifiante dès votre entrée dans l'institution
- un engagement interarmées auprès de l'ensemble des armées, directions et services du ministère des Armées
- de multiples évolutions professionnelles avec des formations métiers, des concours internes, une aide à la reconversion