Peux-tu me parler un petit peu de ton parcours et de ce qui t'a amené jusqu'au rôle de PO chez Ekwateur ?
J'ai débuté ma carrière dans le domaine de la communication après mon Master dans ce domaine.
Pendant les huit premières années, j'ai travaillé dans le secteur de l'assurance et des mutuelles santé, où j'ai acquis une expérience précieuse.
Au cours de cette période, j'ai collaboré avec des professionnels de l'UX et des départements informatiques. Mon rôle principal était celui de chef de projet en communication et j'étais également en étroite collaboration avec les équipes IT ou UX.
Après ça, je me suis formée aux outils no-code qui permettent de créer des sites et des applications mobiles sans coder.
Ainsi, mes expériences antérieures se sont naturellement liées au poste que j'occupe actuellement chez Ekwateur.
Comment décrirais-tu ton poste de Product Owner chez Ekwateur ?
En tant que Product Owner chez Ekwateur, je suis membre de l'équipe IT, plus spécifiquement de la Squad Vente qui s’occupe de toutes les applications qui permettent à des non client-es de devenir client-es. Je travaille principalement sur l’application mobile Ekwateur.
Mon rôle consiste à faire le lien entre les besoins des métiers (marketing, service client, communication, innovation…) et les équipes de développeur-ses. En quelque sorte, je joue un rôle d'interprète entre les différents acteur-ices. Mon objectif est d'aider les métiers à exprimer leurs besoins et de collaborer avec l'UX et les développeurs pour trouver des solutions adaptées.
Un autre aspect important de mon rôle de PO est la responsabilité de la production. En cas de problèmes en production, je mets en place une action immédiate avec les développeurs pour identifier les problèmes, apporter des correctifs si nécessaire et améliorer le produit pour éviter que les bugs ne se reproduisent.
Une autre de mes tâches est de tester les développements réalisés avant de les mettre en production et de les rendre visible pour nos utilisateur-ices.
Quelles sont les principales compétences/qualités à avoir pour pouvoir s’épanouir dans le poste de Product Owner chez Ekwateur ?
En tant que Product Owner chez Ekwateur, la priorisation des tâches est essentielle, ainsi que la capacité à communiquer clairement et en toute transparence. Expliquer, discuter, gérer les frustrations, c’est un métier avec beaucoup d’humain ! Le travail s'effectue selon la méthodologie Agile, avec des sprints de deux semaines, permettant d'avancer efficacement sur les sujets. Il faut pouvoir être flexible pour s’adapter aux nouvelles priorités d’un sprint à un autre.
Les mises en production sont fréquentes, se faisant pratiquement à chaque sprint, soit toutes les deux semaines. Cela permet d'éviter une approche en cycle V, où les fonctionnalités prennent des années à être déployées.
Comment décris-tu l'agilité chez Ekwateur ? Comment ça fonctionne pour toi, dans ta squad ?
Chez Ekwateur, les équipes suivent des cérémonies toutes les deux semaines, comprenant notamment des rétrospectives et des sprints plannings. Contrairement à d'autres entreprises, Ekwateur a fait le choix de ne pas avoir de Scrum Master. Chaque membre de l'équipe est responsable de ses propres développements et de ses actions, ce qui favorise un fort sentiment de responsabilité et de fierté dans le travail accompli.
Chaque jour, les équipes tiennent une réunion quotidienne, appelée "daily", où chacun-e partage ce qui a été réalisé la veille, ce qui sera fait aujourd'hui et où les éventuels obstacles sont discutés avec l'équipe.
Toutes les squads chez Ekwateur ne fonctionnent pas forcément selon ces principes. Chez Ekwateur, l'agilité permet d'adapter les méthodes de travail aux besoins spécifiques de chaque équipe. Si un format de réunion ou de cérémonie ne convient pas, il peut être adapté et évoluer avec le temps. L'agilité chez Ekwateur est synonyme de flexibilité et d’implication, et l'entreprise n'adhère pas strictement aux workflows de la méthodologie Agile telle qu'elle est décrite dans les livres et les conférences.
Tu parlais tout à l'heure de l'importance de prioriser, en tant que PO. Vous avez beaucoup de demandes qui vont parfois dans tous les sens. Comment fais-tu quand tu reçois toutes ces demandes en même temps ?
Chez Ekwateur, nous planifions pour chaque trimestre les projets sur lesquels nous allons travailler. C’est une roadmap qui est co-construite entre les métiers, l’UX et l’IT pour que l’on avance tous et toutes dans la même direction. Le Product Owner doit ensuite prioriser dans cette liste de projets pour les faire développer durant le trimestre. Cette approche de transparence et de collaboration instaure un climat de confiance.
Le PO s’occupe de cadrer les sujets en collaboration avec les métiers et l’UX. Il propose ensuite un découpage fonctionnel pour travailler de manière itérative : on commence par faire quelque chose de fonctionnel et ensuite, on l’améliore.
Parfois, on doit aussi chambouler notre roadmap pour travailler sur un sujet qui n’était pas prévu au trimestre. C’est à ce moment-là que le PO a aussi un rôle de diplomate pour expliquer aux différentes parties prenantes pourquoi tel sujet est dépriorisé pour un autre. Dans ces cas-là, il faut à mon sens bien garder en tête que notre objectif principal à toutes et tous est de satisfaire nos client-es et de répondre aux exigences du marché de l’énergie qui est très complexe.
Nous avons la chance chez Ekwateur d'avoir une belle équipe de PO, vous êtes une dizaine dans l'entreprise.
Avez-vous des moments entre PO où vous partagez, par exemple, les bonnes pratiques, ou simplement pour vous réunir et parler un peu de votre quotidien ?
Chez Ekwateur, les Product Owners se réunissent une fois par sprint (toutes les deux semaines). C’est l’occasion par exemple de se présenter mutuellement les produits IT sur lesquels chacun-e travaille. L'entreprise construit la plupart de ses produits et outils en interne, ce qui signifie que certains PO peuvent ne pas connaître tous les produits, en particulier les API et les produits sans visibilité front.
Dans la Squad Vente, il y a 2 (bientôt 3 !) PO, 1 appui PO et 1 appui PO en alternance, et nous partageons nos sujets et échangeons lors d'une réunion quotidienne.
En cas de questions, de blocage ou si on a besoin d’aide sur certains sujets, on se tourne facilement vers les Squad Lead, qui ont aussi un rôle de PO expérimenté.
L'apprentissage se fait principalement grâce aux échanges entre PO et à l'expérience partagée au sein de l'équipe. Nous avons aussi des déjeuners réguliers entre PO, mais c’est davantage l'occasion de se détendre et de créer des liens informels ! L'essentiel de l'apprentissage se produit dans les interactions quotidiennes entre les membres des équipes.
Quels sont les outils que tu utilises au quotidien pour assurer le suivi des tickets ?
Du côté de l'IT et de l'UX chez Ekwateur, les équipes utilisent Jira, une plateforme sous forme de tableau (board), pour la gestion des tâches. Ils utilisent des tickets pour représenter les différentes tâches à accomplir. L'estimation du travail se fait en points, en fonction du nombre de développeurs, de la présence et de la difficulté du sujet. Cela correspond à la méthode agile en général.
Un aspect important de la journée type d'un PO chez Ekwateur est le temps consacré aux tests du produit dans les environnements de test. En tant que responsables de la production et du produit, il est obligatoire de tester avant de proposer de nouvelles fonctionnalités à nos prospects et client-es. Une équipe QA accompagne les développeurs et les PO, notamment pour automatiser certains tests.
Quel conseil donnerais-tu à un candidat qui souhaiterait postuler en tant que PO chez Ekwateur ?
Le conseil pour quelqu'un qui souhaite postuler en tant que PO chez Ekwateur serait de s’assurer qu’il ou elle aime le travail en itération et les interactions humaines. Savoir organiser une roadmap, prioriser, écouter, vulgariser... J’ajouterai aussi avoir une forte appétence pour l’écologie. Chez Ekwateur, on peut poser plein de questions pour apprendre. On a aussi le droit de se tromper (sans que ça devienne une habitude) et surtout, on apprend les un-es des autres pour s’améliorer.
J’ajouterais qu’il ne faut pas se décourager si l'on ne vient pas du secteur de l'énergie, car Ekwateur offre un environnement propice à l'apprentissage et à l'évolution des compétences. Il faut postuler avec un esprit ouvert et se laisser embarquer dans l’aventure Ekwateur ! En plus, le cadre de travail dans les bureaux à Paris est vraiment cool !
