La Mission économie de la biodiversité, une initiative financée par la Caisse des dépôts et pilotée par CDC Biodiversité, œuvre depuis plus de 10 ans à développer des réflexions théoriques et pratiques pour concilier économie et biodiversité. Dans le cadre de ses travaux, et dans le cadre de son Comité d’Orientation – composé d’une quinzaine d’établissements publics et associations – elle identifie, explore, noue des partenariats et publie des dossiers de vulgarisation et d’expertise sur de nombreuses thématiques avec une approche pluridisciplinaire.
Identifiés au sein de la cible 2 du GBF KM (Global Biodiversity Framework de Kunming-Montréal) ainsi que dans le Règlement européen restauration de la nature et dans la Stratégie Nationale Biodiversité 2030, et accélérés par l’émergence des dispositifs de « crédits biodiversité » les enjeux de restauration des écosystèmes dégradés apparaissent de plus en plus prégnants.
Mais de telles perspectives soulèvent d’autres enjeux à l’intersection des besoins de financements nécessaires, de l’engagement des acteurs privés, et des choix en matière d’itinéraires techniques des opérations de restauration écologique dans un contexte de changements globaux. Quels dispositifs règlementaires et incentives sont mobilisés en Europe et à l’international pour mobiliser les acteurs privés ? Quel est le coût moyen d’une opération de restauration d’un écosystème, comment l’approximer ? Comment s’assurer de la pertinence écologique des opérations de restauration d’écosystèmes soumis à des pressions qui s’accroissent et à des risques pouvant altérer le gain écologique délivré ?
Après deux travaux réalisés en 2024 sur les Crédits biodiversité et le nouveau dispositif des SNCRR la Mission économie de la biodiversité souhaite poursuivre sa réflexion et l’approfondir :
(i) en réalisant un benchmark des règlementations et incentives existantes dans le monde pour mobiliser de nouveaux flux financiers privés vers la restauration d’écosystèmes ;
(ii) en initiant un travail sur les coûts moyens des opérations de restauration écologiques (en France, et plus généralement en Europe, en fonction des contextes écologiques et économiques) ;
(iii) en analysant les solutions et outils émergents développées par des acteurs privés au service de la restauration écologique (dont ceux permettant par exemple de modéliser statistiquement, à l’échelle territoriale, les risques auxquels les écosystèmes sont exposés et les évolutions de leurs dynamiques écologiques).
MISSIONS CONFIÉES
Dans ce contexte, le/la stagiaire aura pour principale mission d’accompagner l’équipe dans les orientations de travail ci-dessus pour l’année 2025 par (i) la réalisation de revue de littérature, (ii) la rédaction de notes de synthèses et analyses permettant de nourrir les travaux de publication de la MEB et (iii) l’appui aux activités courantes (webinaires, accompagnement des acteurs économiques dans l’intégration de la biodiversité, etc.).
Être en appui à la structuration de la réflexion
Réaliser des revues de littérature académique et non-académique (état de l’art, benchmark des initiatives, etc.) ;
Prendre part aux travaux de synthèse à partir des résultats ;
Analyses d’outils et dispositifs, benchmarks comparatifs (freins/ leviers/ critères de différenciation/ pertinence écologique).
Participer à des entretiens d’experts pour appuyer la réflexion
Elaborer des questionnaires d’entretiens en fonction des enjeux clés identifiés ;
Cibler et prendre contact avec les personnes à interroger ;
Participer à l’animation des entretiens ;
Réalise la synthèse des entretiens et mettre en exergue des éléments pertinents pour la réflexion.
Participer aux activités courantes de la MEB
Prendre part aux temps forts de la Direction (réunions, événements, etc.) ;
Contribuer à l’animation des Comités de pilotage et d’Orientation de la Direction (Ordre du jour, définition de sujets et angles, comptes-rendus) ;
POURQUOI NOUS REJOINDRE ?
Être au cœur d‘un projet à impact positif sur la biodiversité ;
Contribuer à la prise en compte de la nature par les acteurs économiques au sein d’une équipe jeune, dynamique, engagée et pluridisciplinaire ;
Produire des connaissances autour des enjeux liés à la biodiversité et le développement d’outils pour concilier développement économique et préservation de la biodiversité.
Vous préparez une formation Bac +5 (université ou école) avec un parcours ingénieur.e agronome, sciences de l’environnement, biodiversité/climat, voire en économie de l’environnement ;
Vous avez des connaissances maitrisées des sujets/enjeux biodiversité, et des enjeux économiques des acteurs économiques et financiers (Economies des ressources naturelles, Economie et politique de l’environnement appliquées, Économie de l’agriculture, Économie de la biodiversité et des services écosystémiques) ; une connaissance du contexte institutionnel autour des enjeux de biodiversité voire des règlementations nationales et européennes associées (Compensation écologique, crédits biodiversité, reporting extra-financier…) ;
La connaissance (notions) des indicateurs de biodiversité ou/ et des méthodes de downscaling climatique ou/ et des enjeux écologiques propres à l’évolution des écosystèmes forestiers peut être un plus ;
La maîtrise des outils tels que R/ Python peut être un plus ;
Votre niveau d’anglais est courant (C1)
Vous êtes reconnu.e pour vos excellentes qualités rédactionnelles ;
Votre rigueur, capacité d’analyse, pluridisciplinarité, sens de l’organisation, relationnel, autonomie et esprit d’équipe sont des critères de réussite pour le poste.
Ces entreprises recrutent aussi au poste de “Gestion de l'environnement et des ressources naturelles”.