Fermes en vie (FEVE)

Si on lui avait posé la question à ses débuts, en 2020, Simon n’aurait jamais imaginé être en charge des opérations pour une société telle que Fermes en vie. Il se voyait bien faire carrière dans de grandes entreprises de l’agro-alimentaire, en France et à l'international. Ce qu’il a d’ailleurs fait pendant de nombreuses années, chez Fleury-Michon, Mondelez et Danone. Bien qu’ingénieur agronome de formation, il n’avait pas vraiment conscience des grands risques climatiques qui s’annonçaient depuis plusieurs décennies. Tout au plus s’inquiétait-il des grandes inégalités et déséquilibres économiques de notre monde. La crise des subprimes a été un déclic : nos sociétés dépendent de systèmes fragiles mais en plus insoutenables. Simon a alors décidé de devenir acteur du changement. Après la création d’une première start-up dans la logistique des circuits courts en 2017, il a co-fondé Fermes en vie, FEVE pour les intimes, avec l’ambition de faire de l’agriculture une solution aux défis environnementaux et sociétaux qui nous font face.

Samuel a toujours eu un lien avec le monde agricole. Petit-fils d’agriculteurs, il a grandi dans le bocage mayennais. Passionné par le vivant, il termine ses études à Paris pour devenir ingénieur agronome en 2018. Amoureux des bons produits, il souhaite que son travail ait un sens et participe au développement d’une agriculture valorisant la terre et les producteurs avec respect. Après deux années à travailler au développement des circuits courts, il voit chez Fermes En ViE l’opportunité d’avoir un impact positif fort en facilitant l’installation de nouveaux agriculteurs sur des modèles vertueux. Et puisqu’il faut toujours s”améliorer, Samuel continue à se former sur les pratiques agroécologiques.

Ayant grandi dans un petit village au milieu des champs, Andrea a quitté Paris pour s'installer en Gironde il y a quelques années. Elle rêvait d'avoir un grand jardin fleuri, un potager bio, et la forêt à côté. Engagée pour l'ESS et la sensibilisation aux enjeux du changement climatique, Andréa défend l'idée que nous devons changer nos modes de vie et de consommation. Elle veut participer au développement de productions et d'offres plus locales et durables, et les rendre accessibles et connues du plus grand nombre.

Maxime est fils d'agriculteur, bien conscient des difficultés du terrain, il avait envie d'aider à la transmission et la reprise des exploitations agricoles en France. Au quotidien, il identifie et visite des fermes pour définir celles qui peuvent être reprises par la foncière solidaire de FEVE.