Vous avez la bougeotte ? Découvrez ces 5 métiers qui font voyager

Diplomate

S’il y a un métier qui fait voyager, c’est bien celui de diplomate. Au sein d’une ambassade, d’une institution internationale ou de l’administration centrale, son rôle principal est de veiller à la protection des intérêts de l’État et des ressortissants français à l’étranger (quand il travaille pour le gouvernement français, évidemment). Pour se lancer dans la diplomatie, on vous conseille d’avoir le sens de la Nation chevillé au corps, sans quoi vos journées risquent d’être longues.

En tant que diplomate, vous contribuez à l’application de la politique étrangère et préservez les intérêts de la Nation. C’est donc bien plus qu’un métier où l’on voyage : c’est un engagement patriotique et parfois contraignant, notamment en ce qui concerne la vie de famille, qui peut pâtir de l’éloignement. Mais il existe aussi des avantages à exercer cette profession… C’est notamment le cas du réseau que vous vous constituez en tant que diplomate. Il est certainement l’un des plus ramifiés au monde. Le nombre d’ambassades françaises permet de découvrir une diversité de cultures incroyable. Le diplomate est amené à rencontrer les ambassadeurs, les ministres, des hauts fonctionnaires de l’État… Bref, de quoi parfaire son réseau à travers le monde.

Pour devenir diplomate, un passage par le ministère des Affaires étrangères est obligatoire. Un concours très prisé existe : 6 à 8 postes seulement sont disponibles chaque année. Un autre concours de la fonction publique “catégorie A” permet d’entrer au ministère au poste de conseiller aux Affaires étrangères. La plupart des candidats ont étudié au sein d’un institut d’études politiques. Un “simple” master peut également vous offrir la possibilité de passer le concours. Quant au salaire, en tant que fonctionnaire, il varie selon le grade et l’échelon. Selon Studyrama, le conseiller négociateur oscille entre 18K€ et 42K€ brut par an. Le consul est rémunéré entre 24K€ et 48K€ par an. L’ambassadeur perçoit un salaire allant de 42K€ à 78K€ par an.

Professeur de Français Langue Etrangère (FLE)

Réveillez votre âme de pédagogue. Si vous cherchez un métier qui fait voyager et qui a du sens, une carrière de professeur de Français Langue Etrangère (FLE) représente une bonne option.

Le professeur de Français Langue Étrangère (FLE) enseigne le français à des personnes non francophones, qu’il s’agisse d’enfants, d’adolescents ou d’adultes. Votre rôle principal en tant que professeur FLE est d’aider les apprenants à acquérir les compétences nécessaires pour communiquer en français de manière efficace. Vous concevez des programmes d’enseignement adaptés aux besoins et au niveau de chaque groupe ou individu, en vous assurant de fournir un équilibre entre la grammaire, le vocabulaire, la prononciation, la compréhension orale et écrite, ainsi que la pratique de la communication orale.

Au-delà de l’enseignement de la langue, vous faites découvrir à vos élèves la culture Française, en partageant son histoire, ses traditions, ses spécificités (sans oublier de parler de croissant, de fromage et de baguette).

Pour devenir professeur FLE, la voie royale est le master FLE, auquel on accède après une Licence en langues (LEA, LLCER…) Le diplôme d’aptitude à l’enseignement du Français langue étrangère (DAEFLE), organisé en partenariat avec l’Alliance Française, permet également d’enseigner le Français langue étrangère en France ou à l’étranger.

Le professeur FLE peut travailler en France, mais il est évidemment adapté aux postes à l’étranger, ce qui fait un bon choix de métier pour voyager. Les opportunités d’emploi se trouvent dans les écoles de langues, les Alliances Françaises, les établissements d’enseignement publics et privés ou encore les programmes d’échange et d’immersion linguistique. Le salaire varie généralement entre 1500 et 1800 € par mois.

Serveur/Barman

Qui a dit qu’il fallait avoir un Bac+8 en neuro-ingénierie pour exercer un métier qui fait voyager ? Les métiers de la restauration embauchent à tour de bras, dans un secteur qui peine à recruter. Selon Thierry Marx, chef étoilé et président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH), près de « 200 000 postes sont vacants », d’après des propos recueillis par RTL. Une chance pour le globe-trotter que vous êtes ? Il semblerait que oui !

Si vous parlez anglais, de nombreuses opportunités pour des postes de serveur ou barman existent à l’étranger. Etats-Unis, Suisse, Espagne, Canada, Australie, Norvège, Pologne… Tous ces pays vous attendent ! Dans certains cas, vous êtes même logé et nourri par l’établissement qui vous embauche.

Que ce soit dans un bar, un restaurant, un café, un hôtel… le serveur est au service de la clientèle pour l’accueillir, prendre ses commandes, apporter les plats, etc. Il est aussi en mesure de conseiller les clients sur les choix de plats ou de boissons en fonction de leurs préférences, et doit donc faire preuve de connaissances sur les différents produits proposés. En tant que barman, une partie importante du travail consiste à préparer et à servir les boissons. Il est également compétent dans la préparation des cocktails.

Si ce travail est accessible après avoir fait une formation en hotellerie / restauration, la restauration est encore l’un des rares secteurs à embaucher sans diplôme. Vous pouvez apprendre sur le tas et votre motivation est votre meilleure arme. En revanche, si les managers de bars et restaurants regardent peu le CV, on attend de vous certaines qualités propres à ce secteur : dynamisme, sang-froid, résistance physique, sens de la communication, etc. Les métiers de serveur et barman sont difficiles et ne sont pas faits pour tout le monde. Mais la rémunération est à la clé : le salaire horaire commence souvent à 10 € net par heure, hors pourboires et autres avantages (repas, éventuellement logement). Cela peut rapidement grimper selon votre expérience, l’établissement dans lequel vous travaillez et le pays où vous vous trouvez.

Acheteur international

Rien que l’intitulé du poste devrait vous mettre l’eau à la bouche. En tant que professionnel des achats, l’acheteur international a pour mission principale de prospecter et de trouver des fournisseurs à l’étranger.
Son rôle consiste essentiellement à négocier les prix les plus justes - et dans l’idéal les plus faibles - auprès de fournisseurs internationaux. L’acheteur international gère l’ensemble du processus d’achat, de la prospection à la réception des produits. Dans une entreprise, son rôle est déterminant car c’est lui qui est responsable de la qualité des achats effectués. Il doit donc bien sélectionner ses prestataires et vérifier leurs antécédents. Dans ses recherches, il doit absolument prendre en compte la fiabilité de l’entreprise choisie pour s’assurer qu’elle sera capable de livrer les produits achetés à temps. Et pour cela, il faut se rendre sur place ! Ce qui en fait le métier parfait pour voyager.

Dans l’idéal, l’acheteur international doit être trilingue (anglais, espagnol et français). Une chose est sûre : il doit obligatoirement maîtriser l’anglais qui est la langue commune dans le monde des affaires. Pour cela, il est recommandé de pouvoir justifier un bon niveau dans cette langue par le passage du TOEFL. Aussi, pour performer, l’acheteur international doit être au fait des dernières lois internationales en vigueur dans les pays avec lesquels il travaille. Pour accéder à ce métier, nous vous conseillons d’intégrer une école de commerce qui propose un cursus dédié au commerce international. Vous pourrez aussi profiter des échanges universitaires pour perfectionner vos compétences linguistiques. Concernant le salaire, l’acheteur international démarre environ entre 35K€ et 65K€ brut par an.

Responsable export

Impossible de faire une liste des métiers qui font voyager sans évoquer cette profession. Son rôle est de contribuer à développer les ventes de son entreprise à l’étranger. Le responsable export est souvent spécialiste dans une zone géographique et dans une culture en particulier. Avec son équipe de commerciaux, c’est lui qui gère les dossiers d’exportation du début à la fin. Pour cela, il doit analyser les besoins des clients, leur faire des propositions commerciales et négocier des contrats pour exporter sa marchandise. Le responsable export doit avoir des compétences fortes en droit, notamment en ce qui concerne les taxes douanières et les devises.

La fiscalité internationale et le droit du commerce n’ont aucun secret pour lui. C’est une évidence mais rappelons-le : quand on décide de se lancer dans une telle carrière, il faut être prêt à voyager souvent. En effet, le responsable export doit se rendre chez ses clients et ces derniers sont forcément en dehors des frontières du pays dans lequel il travaille. Le sens du relationnel et la maîtrise de deux ou trois langues sont des compétences indispensables pour occuper un tel poste. Une école de commerce ou une université peuvent permettre d’acquérir le diplôme nécessaire pour devenir responsable export. Ici aussi, le passage du TOEFL est fortement recommandé. Le salairedu responsable export variet entre 35K€ et 40K€ par an.

Les métiers de l’international ne sont donc plus réservés à une minorité. Chacun peut orienter ses choix professionnels de manière à pouvoir voyager ou partir vivre à l’étranger. Il n’y a plus qu’à dépoussiérer cette vieille valise qui vous fait de l’œil et sauter le pas.

Mis à jour par Sylvain Guillet le 13 juillet 2023