Albus Conseil

Les projets que nous accompagnons sont souvent parfaitement construits, réfléchis et justifiés. Pourtant, ils n’embarquent personne, et donc n’aboutissent pas, ou accouchent d’une souris ! Nous pensons que, pour résoudre ce problème, il est essentiel de remettre le facteur humain au cœur de la décision, et d’aider les managers à créer des dynamiques plutôt que des contenus. Cela veut dire renoncer à certains de nos réflexes : rationaliser, lâcher les KPI, ne plus se concentrer sur les livrables. Et d’accepter notamment les émotions, même les colères, parce que c’est grâce à elles que nous adhérons à un projet. Et au-delà de la réussite de transformations, nous pensons que seul l’humain est capable d’évoluer dans la complexité, de prendre en compte des paramètres à la fois émotionnels et rationnels et de prendre des décisions difficiles, dans des perspectives sociales, économiques et écologiques imprévisibles ... Aucun outil ou process ne pourra résumer l’intuition ou l’expérience des collaborateur et collaboratrices.

Trop souvent les équipes résument leurs visions long terme à quelques valeurs larges, alors que toutes ont leurs différences et leur culture propre : nous pensons que c’est dans ses aspérités, et dans le fait d’oser porter des projets sur le long terme, que chaque équipe ou entreprise permettra à ses collaborateurs de trouver du sens à leur travail et de s’investir ! Nous valorisons et favorisons l’esprit critique et le débat, parce que c’est souvent là que s’expriment les éléments les plus investis. Nous pensons qu’il est possible de créer des systèmes qui permettent à chacun.e, quel que soit son niveau ou ses compétences, de se sentir fier.e de ce qu’il ou elle a accompli dans sa journée ou son travail. Et tout ça, il est possible aux managers de le créer au sein de leurs entreprises, à leur échelle et avec leur style, sans réinventer tout leur système !

Parce que l’idée n’est pas d’imposer notre système de management ou notre culture d’entreprise, nous ne croyons pas aux logiques de « état des lieux puis préconisations » : sur nos missions, nous tentons d’avancer avec les managers que nous aidons, dans une relation d’entraide et de confiance mutuelle. Pour créer cette relation, nous discutons et débattons, mais nous nous positionnons toujours « à côté » de nos managers, pas « en face » ! La posture d’expert.es nous met mal à l’aise, et si nous avons des méthodologies, ce n’est pas pour les expliquer et les suivre à la lettre, mais pour nous aider à construire des avis et permettre aux discussions de trouver les actions qui correspondent le mieux à chaque situation. Ces actions, ce sont les équipes et les managers qui les définissent, puisqu’ils sont les meilleurs experts d’eux-mêmes !