Une informatique fondée sur la compétence, non sur le genre
Les idées reçues ont la vie dure et celle selon laquelle l’informatique ne serait pas pour les femmes ne déroge pas à la règle.
Qui se souvient aujourd'hui ...
- d’Augusta Adelaïde (dite Ada) LOVELACE, fille du poète romantique Lord Byron, qui rédigea en 1848 le premier algorithme de l’histoire de l’informatique à pouvoir être exécuté par une machine universelle programmable, capable d’exécuter une série illimitée de tâches interchangeables
- d'Hedy LAMARR, une des stars de l’âge d’or d’Hollywood, qui co-créa en 1941 le premier système d’étalement de spectre par saut de fréquence, aujourd’hui utilisée pour les satellites et la téléphonie mobile, dans des technologies sans fil telles que le GPS ou le Wi-Fi
- de Grace HOPPER, contre-admirale dans la marine américaine, mathématicienne et physicienne qui inventa en 1959 le langage Cobol (common business-oriented language), le concept de réutilisation, la notion de subroutines et de bug ou encore l’utilisation du terme « codage » pour nommer le processus d’écriture des instructions.
Or, la mixité des genres ne peut que favoriser la mixité des idées, l'ouverture dans tous les domaines des sciences et dans la société en général.