Sans perspective de jours meilleurs, le monde de la nuit perd patience

23 juin 2020

1min

Sans perspective de jours meilleurs, le monde de la nuit perd patience
auteur.e
Elise Assibat

Journaliste - Welcome to the Jungle

À l’heure où la troisième phase du déconfinement s’accélère, où les mesures sanitaires sont assouplies pour favoriser le retour au travail, le monde de la nuit semble être le grand oublié de ce retour progressif à la liberté. Car si les cinémas, casinos et salles de jeux ont pu rouvrir ce lundi 22 juin (dans la limite des 5 000 spectateurs, ndlr.), l’incompréhension reste totale du côté des 1 500 discothèques françaises, qui elles, n’ont pas d’autre choix que de rester fermées jusqu’au mois de septembre.

L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) a ainsi exprimé samedi dernier son mécontentement en accusant le gouvernement de « signer l’arrêt de mort des discothèques. » Laurent Lutse, le président de l’organisation patronale a d’ailleur ajouté : « on devait nous annoncer une date de réouverture pour l’été avec des protocoles de sécurité et nous n’avons rien eu, c’est incompréhensible, ce n’est pas plus dangereux d’aller danser que d’aller au cinéma, de prendre l’avion ou le train. » Ce dernier reproche également au gouvernement de permettre la multiplication des fêtes sauvages, « où l’alcool coule à flot » sans aucun encadrement, alors que des « professionnels formés » pour gérer les débordements sur la voie publique dûs à la consommation de drogues et d’alcool, souffrent encore des conséquences économiques de la crise. Aujourd’hui, le monde de la nuit rappelle ses 42 000 emplois et l’importance de son secteur au même titre que tous les autres dans l’espoir d’être rapidement entendu.

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Photo d’illustration by WTTJ

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