Mathilde Thorel : soutenir les entreprises à impact

Pas moins de 92% des Français veulent que leur entreprise s’engage dans l’économie positive (étude OpinionWay et Insign pour l’Institut de l’Economie Positive de juin 2020). Là où certaines entreprises cherchent à trouver un sens et un impact pour répondre à cet engouement toujours plus prégnant, d’autres se créent directement avec !

Dans cette chronique Travailler demain du 27 juillet 2020, Mathilde Thorel, directrice du Sensecube l’incubateur des start-up sociales de makesense, nous raconte de quelle manière cette communauté internationale s’est développée au fil des ans pour accompagner les entrepreneurs sociaux. Mais pour bénéficier d’un telle aide, les organisations doivent justifier d’une véritable sincérité dans leur démarche. “De plus en plus, on voit se démocratiser la question de l’entrepreneuriat à impact, de l’entrepreneuriat social, ce qui est formidable car cela signifie que c’est une économie qui prend de plus en plus de place, qui attire les talents et qui est pérenne. De l’autre côté, c’est aussi une tendance marché. On va voir des entreprises se positionner, surfer sur la vague du greenwashing et tout simplement pour continuer à vendre ce qu’elle faisait déjà avant. Pour différencier impact réel et greenwashing, on va aller soulever le capot. Les entreprises qui candidatent chez makesense, que ce soit pour le fonds d’investissement ou pour notre incubateur, on va évidemment aller regarder l’équipe des fondateurs, les valeurs qu’ils défendent. On va aller regarder ce qu’ils produisent, mais surtout comment est-ce qu’ils le produisent, avec qui, avec quel fournisseur, où est-ce qu’ils sourcent les matières premières. Et puis on va aller regarder aussi du côté de la gouvernance, du style de management, pour s’assurer qu’il y a une vraie cohérence entre le discours et les actes”, décrit-elle.

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