Maxime Brousse : à la découverte des nouveaux nomades

La pandémie a conduit à un télétravail quasi-généralisé à domicile. Depuis le déconfinement, les entreprises considèrent avec intérêt les avantages de ce mode d’organisation du travail à plus long terme, quitte à en faire désormais la règle plus que l’exception. Dans ce contexte, peut-on imaginer que le télétravail, plus que d’être associé au seul fait de travailler chez soi, le sera désormais avec celui de travailler de n’importe où ? Le nomadisme est-il en voie de consécration ?

Dans cette chronique Work In Progress du 1er juillet 2020, l’auteur et journaliste Maxime Brousse revient sur son livre “Les Nouveaux Nomades” (éditions Arkhé, 2020) qui retrace son retour d’expérience auprès de ces travailleurs du numérique pour qui le monde entier est un bureau. «Pour simplifier, on pourrait dire que ce sont des occidentaux qui vont travailler dans des pays exotiques avec leurs ordinateurs. Ils sont affranchis de la contrainte géographique. Ce n’est pas vraiment ce qu’on entend encore par télétravail dans le grand public. Parce que “télétravail”, on imagine travailler de chez soi. Alors que là, c’est plutôt des gens qui voyagent énormément, qui peuvent travailler dans un open space à Bali une semaine, puis sauter dans un avion pour rejoindre des amis à Bangkok ou aller tester un open space qui vient d’ouvrir à Jakarta et dont ils auront vu l’ouverture sur Twitter. Ils ont beaucoup plus de mobilité en fait que ce qu’on entend, nous, par télétravail», explique-t-il.

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