Olivier Sâles : semaine de 4 jours, travailler moins mais mieux !
13 nov. 2020
Editorial manager @Welcome to the Jungle
Alors que les premières conclusions sur la semaine de 4 jours se révèlent positives en Nouvelle-Zélande, certains dirigeants français sautent également le pas, tandis que d’autres se félicitent de l’avoir envisagé de plus longue date. Appréciant le gain d’autonomie et de productivité de leurs équipes, ils évoluent à contre-courant des voix incitant à travailler plus. Et s’il fallait finalement travailler “moins” pour travailler “mieux” ?
Dans cette chronique Work In Progress du 13 novembre 2020, le fondateur de Love Radius, Olivier Sâles, revient sur les contours et les avantages de la mise en place de la semaine de 4 jours dans son entreprise, de mai à septembre. « Le contraste c’est un mot qui est important, parce qu’en général, on s’habitue sinon tout simplement. On s’encroûte, que ce soit dans l’un ou dans l’autre. L’intérêt de la fin de la période quand on arrive au mois de septembre et que ce n’est plus 4 jours par semaine, c’est que tout d’un coup, on se retrouve avec un jour en plus de travail. Et ça c’est quand même stympathique parce que on est tous, je pense, servis au même régime, on a tous un manque de temps à un moment, parce qu’il faut rentrer chez soi, parce que c’est le week-end, les vacances, etc. Là l’intérêt c’est qu’on repartir en septembre sur des projets parfois un peu plus long terme ou un peu moins présent au quotidien ou urgent parce qu’on a ce jour en plus. Quand on est dans la semaine de 4 jours, on va être un peu plus focus, plus concentré sur des projets plus courants. Et surtout sur une adaptation de sa façon de travailler qui va être plus cash, plus directe. On va faire moins de pauses, moins rigoler peut être, moins faire de blagues pendant des heures. Par contre, on va rentrer chez soi plus tôt », explique-t-il notamment.
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