Didier Pitelet : quand les salariés bousculent les lignes de l'entreprise

Entre quête de sens et d’utilité, les entreprises peinent parfois à répondre aux aspirations de plus en plus nombreuses et pointues de leurs salariés. Comment peuvent-elles parvenir à comprendre et à accompagner les envies d’être de leurs collaborateurs ? Quelles sont les pistes à suivre pour écrire la nouvelle partition humaine du travail ?

Dans notre chronique Work In Progress du 16 septembre 2020, Didier Pitelet, CEO de Henoch Consulting et président du Cercle du Leadership aborde les fondamentaux défendus dans son ouvrage “La Révolution du Non” (éditions Eyrolles, 2020). «Il y a 20 ans quand j’animais des tables rondes, les aînés avaient tendance à critiquer les jeunes, en disant “Mais quel comportement”, “Ces enfants gâtés”, etc. Aujourd’hui, c’est fini. Les attitudes des jeunes quant au recul qu’ils sont capables de prendre très tôt par rapport aux organisations et à leurs entreprises, quelque part ça influence aujourd’hui les autres générations. Ils mettent l’entreprise face à ses responsabilités. C’est-à-dire qu’on est très forts pour draguer les candidats en recrutement. On met en avant plein d’arguments. C’est pour ça que je suis critique de ce qu’on est en train de faire du concept de marque employeur que j’avais créé et déposé en 1998, parce que ça devient de la langue de bois. Toutes les boîtes communiquent avec les mêmes mots. Or ce que les gens veulent c’est de l’authenticité», argue-t-il entre autres.

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