Sylvaine Pascual : job crafting, les entreprises ont-elles tout à y gagner ?

Entre la perte de sens et la quête de valeurs des collaborateurs, le monde du travail confiné peine à se redéfinir. L’abandon d’un management vertical semble néanmoins de mise pour privilégier autonomie et confiance. En cela, le job crafting - soit l’opportunité de façonner son travail à son image - pourrait s’avérer un levier de rétention et d’épanouissement pour les salariés, mais également de productivité pour l’entreprise.

Dans cette chronique Work In Progress du 25 novembre 2020, Sylvaine Pascual, auteure, coach et dirigeante d’Ithaque coaching milite pour les nombreux bénéfices du job crafting tant du côté des salariés que de celui des structures elles-mêmes. « Le job crafting c’est l’ensemble des manières de façonner son propre travail, que les salariés mettent en oeuvre spontanément. Ca peut concerner le contenu du travail, les relations de travail et aussi la perception que l’on a de son travail. […] Le job crafting n’est pas nouveau. L’avantage de l’avoir observé et conceptualisé, c’est qu’on a pu se rendre compte d’abord de tous ses bénéfices. Parce qu’il a des bénéfices assez considérables d’abord pour le salarié à la fois en termes de plaisir de travailler, de satisfaction, d’épanouissement, mais aussi d’estime de soi, de sentiment d’appartenance, de loyauté envers l’entreprise. Ca favorise la prise de responsabilités, la mobilité interne et l’innovation à l’intérieur de l’entreprise », explique-t-elle entre autres.

Suivez Welcome to the Jungle sur LinkedIn pour découvrir, chaque jour, nos dernières actualités !