Spécial Halloween : ces 10 collègues terrifiants
28 oct. 2021
4min
Senior Editor - SOCIETY @ Welcome to the Jungle
Halloween ou pas, il y a toujours quelque chose d’un peu inquiétant chez ces collègues que l’on croisera tous au moins une fois dans nos carrières… À décliner au féminin comme au masculin.
L’œil de Sauron
«Tu ne m’as pas mise en copie du mail sur le projet XX, c’est normal ? » Elle n’est pas votre manager, encore moins dans votre service, mais veut tout savoir, sur tout, et y parvient sans aucune difficulté. En poste quelque part dans les limbes célestes de la hiérarchie, vous savez qu’elle est au-dessus de vous mais ne savez pas très bien pourquoi. (On a essayé de vous expliquer son titre la semaine dernière, vous avez décroché après le mot “strategic”). Et le plus bizarre c’est qu’elle a beau vous harceler par mail, quand elle vous croise dans les couloirs, que vous la frôlez presque, elle ne vous calcule même pas… Fuyez, pauvres fous !
Le fantôme
Alors lui, c’est bien simple, on n’a jamais su s’il existait vraiment ou pas. Parfois, on voit passer ses messages sur Slack (ou toute messagerie interne hein, on veut pas faire de pub nous), on le voit connecté lors des conf’ call importantes (vous remarquerez qu’il n’affiche jamais sa webcam, un simple carré gris ou blanchâtre le représente. On dit ça, on dit rien). La légende veut qu’il soit un des premiers salariés de la boîte, un petit génie qui tient à sa tranquillité. L’excuse pour ne pas être venu aux trois derniers team-building ? Il a des enfants, trois ou quatre apparemment, et… ne boit pas d’alcool. La légende veut surtout que ça soit un tech en full remote, quelque part dans les Pyrénées. Mais bon, franchement, qu’est-ce qui vous le prouve ?
Le vampire
Délicieusement sournois, le vampire ! Dentition parfaite (regardez-moi ces belles canines), il sourit aux candidats comme un adorable carnassier face à sa proie acculée. Rasé à blanc et le verbe agile, il séduit en un instant. Et ça tombe bien, c’est le meilleur chasseur de têtes de la boîte ! Il est là très (très) tôt le matin, et repart très (très) tard le soir. Problème : rien qu’à le voir bosser non-stop, il vous pompe toute votre énergie… Mieux vaut éviter d’être son/sa voisin(e) de bureau.
La chose
Depuis qu’elle est arrivée dans la boîte, c’est dingue comme vous avez pris conscience qu’une main était pleine de doigts. Cinq longs appendices qui traînent partout, sur les bureaux (VOTRE bureau !), dans le frigo, à la recherche de la moindre petite chose à becqueter. Car oui, la chose est gourmande. Pas toujours la plus assidue quand il s’agit de taper un rapport ou faire un PowerPoint efficace, elle a le mérite de ne laisser aucune miette sur les buffets des events. La chose serait-elle écolo’ anti-gaspi ?
Le zombie
Cernes bleutées, teint et lèvres crayeux, on repère le spécimen de loin. La démarche parfois trop chaloupée, il déclenche sur son passage la même vague de questions depuis qu’il est en études supérieures : mais comment diable fait-il pour tenir debout après la soirée d’hier (et celle d’avant-hier) ? Parce que oui, il tient sur ses longues guiboles, et pas qu’un peu ! Il enquille les journées sans trépasser, et est souvent incroyablement efficace dans ses missions. Pour l’odeur anisée, personne ne lui dit rien. Déjà parce que tout le monde l’adore et envie sa vie nocturne, et puis parce qu’au fond c’est LE pote qu’on rêve tous d’avoir avec soi un soir de déprime. Attention cependant, il y a quelque chose de contagieux chez lui. Au-delà de trois soirées par semaines à ses côtés, posez-vous quelques questions !
La poupée
Clac, clac, clac, font ses talons dans le couloir. La poupée est autant en mouvement que son front est figé. C’est mécanique. Jolie bouche en cœur qu’elle n’ouvre que pour prodiguer de bonnes remarques et conseils acérés, elle est terrifiante de beauté et d’intelligence incarnée. En plus, c’est le genre à avoir dégoté la nounou d’enfer pour ses gamins (qui restera toujours moins canon qu’elle), et à passer ses week-ends en décapotable à Deauville. Franchement, c’est pas humain…
Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom
C’est l’apanage des entreprises de plus de mille salariés : en plus des N+4, N+5, N+6, il y a le fameux BOSS. Quasi une rumeur. Vous pouvez passer votre première année sans jamais le croiser, avoir aperçu son ombre dans une salle de réunion, et puis il débarque au chapitre quatre du projet d’externalisation en Suède (celui-là même que vous pilotez), comme ça, sans prévenir. Problème : le dernier qui l’a vu - un certain Cédrid D. - avant vous a entre-temps été désintégré de l’organigramme. Le style vestimentaire ? Qu’il soit du genre costume (robe tailleur !) ou fan de Steve Jobs : du noir. Beaucoup de noir.
La momie
Si vous vous posez la question : « Mais qu’est-ce qu’elle peut bien f***** de ses journées, Catherine, au cinquième étage depuis 27 ans ?! », il se pourrait que vous travailliez dans une société qui joue à un très vilain jeu : celui des salariés placardisés. Et donc, la fameuse Catherine, qui fut un temps reine du service Marketing apparemment, elle ne fait plus grand chose. Elle tourne en rond (mais pas dans un placard, c’est une métaphore). Plus ou moins déprimée, engoncée dans les mêmes vêtements blanchâtres depuis au moins une décennie, la Catherine, tout le monde l’évite. Ça serait sympa de votre part de faire un effort pour échanger un mot avec elle quand vous la croisez autour de la fontaine à eau…
Le marcheur blanc
Avec lui, la communication n’est pas aisée. Aussi aimable qu’une porte de prison, ton glacial en prime, il a tendance à vous regarder fixement quand vous parlez en réunion, histoire de bien vous mettre mal à l’aise. Ce n’est pas qu’il n’a pas de copains dans l’entreprise, il en a plein. C’est juste qu’apparemment il aime bien traîner avec ses semblables - plutôt brillants, de bonnes familles, et hauts placés. Forcément, ça jette un froid.
Justin Bieber.
Le fils du patron : il est jeune, inefficace, mais invirable. On n’a pas trouvé plus flippant.
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Photo by WTTJ
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