7 conseils pour se concentrer en open space
15 sept. 2021
4min
Journaliste - consultante éditoriale @rubrik-communication.com
Comme plus d’un Français sur deux, vous partagez votre bureau avec plusieurs collègues ? Si le travail en open space présente certains avantages (échanges, convivialité…), l’absence d’intimité peut rapidement devenir un frein à la concentration. À plus forte raison après des mois passés dans le calme olympien (ou pas) du télétravail, se réadapter au brouhaha des bureaux collectifs n’est pas toujours aisé. Entre les sonneries de téléphone, les conversations à voix un peu trop haute, les allers et venues, les talons qui claquent ou les semelles qui couinent, les « t’as deux minutes ? » et les petites manies agaçantes des uns et des autres, comment parvenir à créer sa bulle pour boucler un dossier complexe et, qui plus est, urgent ? Voici 7 conseils pour rester efficace même dans l’open space le plus bruyant !
1. Informez vos collègues
Vous êtes en ce moment sur un dossier complexe et urgent qui requiert une attention plus forte que d’habitude ? Vous devez présenter les conclusions d’un audit à l’un de vos principaux clients demain soir et vous n’avez pas encore rédigé une seule ligne de votre présentation ? À votre arrivée au bureau le matin, si vous sentez que l’atmosphère est un peu trop détendue et donc assez peu propice à la concentration, n’hésitez pas à informer vos collègues de vos impératifs et formulez clairement votre besoin de calme. Eux aussi peuvent y être régulièrement confrontés et sauront logiquement adapter leur comportement en évitant de parler trop fort ou de vous solliciter sans raison urgente. Vous êtes en plein travail, visiblement concentré sur votre tâche, mais un de vos collègues meurt d’envie de vous raconter son dernier trekking dans les Alpes ? Proposez-lui gentiment d’en reparler dès que vous aurez enfin terminé ce dossier. Vos voisins de bureau s’expriment un peu fort alors que vous êtes au téléphone ? Faites-leur signe que vous êtes en ligne ; ils devraient baisser le ton ou s’éloigner.
2. Branchez vos écouteurs
Si votre activité vous le permet, porter des écouteurs ou carrément un casque antibruit façon chef de chantier permet de créer sa bulle et de s’isoler ainsi des conversations et des mouvements dans l’open space. Certains puiseront de l’énergie dans leurs chansons préférées, d’autres préfèreront une playlist relaxante. Si vous passez votre journée un casque vissé sur la tête, veillez cependant à socialiser pendant les pauses que vous vous accorderez régulièrement dans la journée (partager un café, déjeuner avec ses collègues…). Au risque, sinon, de passer pour celle ou celui qui fait la tête ou qui cherche à fuir les autres.
3. Décalez vos horaires
Si vous possédez un accès autonome aux locaux de votre entreprise et que votre employeur et votre organisation personnelle le permettent, privilégiez les plages de travail où vous serez le plus tranquille au bureau. Adaptez vos horaires. Au choix, arrivez une ou deux heures plus tôt le matin, terminez plus tard le soir, ou décalez votre pause-déjeuner. Consacrez ces moments de solitude et de calme ambiant aux tâches qui vous demandent le plus de concentration.
4. Demandez à vous isoler
Même si vous travaillez en open space, votre entreprise dispose peut-être de bureaux fermés ou de salles de réunion. Pourquoi ne pas demander ponctuellement à pouvoir en profiter pour un entretien téléphonique un peu pointu, la préparation d’un rendez-vous important, la finalisation d’un rapport… Les locaux de l’entreprise ne le permettent pas ? Demandez à pouvoir exceptionnellement effectuer ce travail dans un endroit extérieur (chez vous par exemple). Vous pouvez également réserver vos journées de télétravail dans la mesure du possible, pour ces activités qui requièrent plus de calme et de concentration. Il suffit de bien choisir. Motivez votre requête, il y a de fortes chances que celle-ci soit acceptée. Et en pointant ainsi les limites de l’open space, cela conduira peut-être aussi l’entreprise à envisager la mise en place de solutions qui profiteront à tous : achat d’éléments d’isolation phonique, rédaction d’une charte de bonnes pratiques…
5. Faites part de vos agacements avec humour
Les tics ou les petites habitudes sont un peu plus difficiles à gérer mais mieux vaut en parler rapidement, au risque sinon d’exploser. Un de vos collègues mâchonne des chewing-gums un peu trop bruyamment à longueur de journée ? Et si vous l’informiez des effets secondaires de la mastication ? Une de vos collègues fait un bruit d’enfer avec ses nouveaux talons ? Lui avez-vous dit combien les ballerines lui allaient bien ? Une autre raffole des chips aux oignons à toute heure de la journée ? Peut-être apprécierait-elle que vous lui offriez un paquet de bonbons. Dans tous les cas, essayez de privilégier l’humour pour passer vos messages sans plomber l’ambiance.
6. Autodisciplinez-vous
Même s’il est tentant d’attribuer à ses collègues ou à l’open space les raisons de notre manque de concentration, nous pouvons nous-mêmes manquer de discipline face aux nombreuses tentations de distractions. Or, selon une étude de l’Université de Californieaprès s’être détourné de la tâche qui nous occupait, plus de 20 minutes sont nécessaires pour retrouver un état de concentration optimal ? Sur votre bureau, rangez ou supprimez tout ce qui pourrait vous détourner de votre tâche (un magazine, un paquet de bonbons…). Retournez l’écran de votre smartphone pour ne pas vous laisser distraire à la moindre notification. Enfin, fixez-vous des plages de 45 minutes à 1 heure où vous vous interdisez d’interrompre votre travail.
7. Musclez votre concentration
Quelques exercices simples permettent aussi de muscler notre capacité de concentration. Une série de dix inspirations et expirations profondes n’a pas son pareil pour se vider la tête des pensées parasites. Faites également le test de fixer et d’examiner un objet neutre (comme un crayon, votre tasse de café) pendant une minute, en vous efforçant de ne penser à rien d’autre. Ou encore, récitez-vous mentalement une table de multiplication. L’objectif étant à chaque fois de libérer votre esprit et de remobiliser vos neurones. À ce rythme vous pourriez même atteindre les sommets de la concentration et pourquoi pas atteindre un état de flow !
À vous de jouer !
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Photo d’illustration by WTTJ
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