Thierry Rousseau : réussir à évaluer la charge de travail des collaborateurs

Publié dans Work In Progress

08 oct. 2020

auteur.e
Mélissa Darré

Editorial manager @Welcome to the Jungle

Placer justement le curseur quant à la charge de travail d’un collaborateur n’est pas chose aisée. Entre le risque d’en demander trop ou pas assez, de réussir à estimer la part d’aléas qui s’ajoute aux tâches programmées, la question peut relever du casse-tête, d’autant plus à distance. Mais elle demeure essentielle tant pour la santé des salariés que la performance de l’entreprise.

Dans cette chronique Work In Progress du 8 octobre 2020, Thierry Rousseau, chargé de mission au sein de l’Anact, détaille les différents spectres de la charge de travail. « Il y a toujours une différence entre la programmation théorique du travail, ce qu’on prescrit, ce qu’on demande, ce qu’on exige des collaborateurs, et la réalité de ce que font les travailleurs pour atteindre les objectifs qui leur ont été assignés. Tout l’enjeu d’une démarche de régulation de la charge de travail, c’est de rapprocher justement les points de vue, permettre l’expression du travail réel, clarifier ce qu’on veut, les objectifs, la stratégie. Tout un travail de rapprochement est possible et je dirais même nécessaire, surtout dans le cadre d’une activité aussi disfonctionnelle que l’on a connu le printemps dernier et qui continue encore aujourd’hui », explique-t-il notamment.

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