Comment l'effet Dunning-Kruger vous pousse à embaucher des incompétents
Également surnommé « effet de surconfiance », ce biais cognitif permet de comprendre pourquoi ce ne sont pas les plus compétents qui réussissent !
C’est un fait : nous sommes tou·te·s victimes des biais cognitifs. Vous savez ces raccourcis de pensée de notre cerveau, faussement logiques, qui nous induisent en erreur dans nos décisions quotidiennes, et notamment au travail. À travers cette série, notre experte du Lab Laetitia Vitaud identifie les biais à l’oeuvre afin de mieux comprendre comment ils affectent votre manière de travailler, recruter, manager… et vous livre ses précieux conseils pour y remédier.
Également surnommé « effet de surconfiance », ce biais cognitif permet de comprendre pourquoi ce ne sont pas les plus compétents qui réussissent !
« Ce sont les coûts qui ont déjà été engagés, qui ne sont ni remboursables ni récupérables, et que l’on craint de voir "gaspillés" »
« Pourquoi le fait de faire une bonne action nous "désinhibe" par la suite d'en commettre des mauvaises ? »
Rien ne sert de lancer des études, il faut sélectionner ses répondants à point.
Le biais de projection désigne cette tendance à supposer que les autres ont la même opinion que nous. Résultat : on ne recrute que nos semblables.
Pourquoi le simple fait d'observer vos employé.e.s peut augmenter leur productivité et comment tirer profit (intelligemment) de ce phénomène.
Ne vous fiez pas à votre première impression positive.
Méfiez-vous de ceux qui ont réussi : leur succès peut biaiser votre jugement et mener à des erreurs de recrutement.
Les premières victimes : les startups en croissance, qui font de l’embauche de X centaines de personnes en un temps limité un objectif premier.
Les souvenirs sont altérés par la manière dont on traite l’information et les émotions.
Le statu quo est un comportement irrationnel qui nous empêche de saisir des opportunités nouvelles ou de sortir d’une situation sous-optimale.
Il suffit d’un seul manager toxique ou d’un cas de burn-out pour endommager durablement votre marque employeur et le moral de vos collaborateurs.
Ce phénomène entraîne une aggravation du problème lorsque des objectifs sont accompagnés des mauvais indicateurs.
Le simple fait de croire en la réussite de quelqu'un peut améliorer ses chances de succès (et inversement).
Les biais de genre sont le plus perpétués par une population distincte : ceux qui nient en avoir. Voici comment identifier ce biais et l'éviter.
Les outils basés sur l'IA tirent des conclusions des données historiques qui ne reflètent aucune diversité. Peut-on vraiment s'y fier ?
Faire confiance à ses émotions un peu, beaucoup, à la folie... ou pas du tout ?
Ego démesuré, manque d'empathie… Le syndrome d'Hubris touche aussi bien les patrons que les managers. Et si cela vous concernait aussi ?
La taille d’une équipe influe généralement comme une loi de rendement décroissant et cela porte un nom : la loi de Brooks.
Ce n'est pas vous qui êtes en retard, c'est le biais de planification qui vous a induit en erreur.
Pour trouver la perle rare dans la jungle (encore une) de la littérature sur le travail, notre experte Laetitia Vitaud vous partage ses must-read.
Notre experte Elise Fabing nous livre ses réponses sur les questions de droit les plus mémorables qui peuvent se poser aux RH.